Ce samedi 22 novembre, le parvis de l'hôtel de ville de Montpellier a vibré au rythme d'un rassemblement émouvant, rassemblant entre 250 et 300 personnes pour honorer la mémoire de Mehdi Kessaci, tragiquement assassiné à Marseille. Ce jeune homme de 20 ans était le frère d'Amine Kessaci, un militant écologiste fermement engagé dans la lutte contre le narcotrafic.
La mobilisation, largement soutenue par les habitants de la région, a été marquée par la colère et la tristesse face à cette violence insensée. "On ne peut pas rester indifférent par rapport à ce qui s'est passé à Marseille", a déclaré Claudine, une des participantes au rassemblement. Les proches de Mehdi et les militants ont profité de cette occasion pour appeler à l'action collective contre la montée du narcotrafic, un fléau qui touche de nombreuses villes françaises.
Véronique, une résidente du quartier Figuerolles, a partagé son expérience : "Il y a un énorme trafic de drogues ici. Parfois, les trafiquants me considèrent comme une ennemie simplement parce que je leur fais remarquer qu'ils doivent respecter certaines limites." Les citoyens présents ont unanimement réclamé des mesures concrètes et un engagement plus fort des autorités pour contrer ce fléau qui détruit des vies.
Avec l'arrière-plan tragique des récents événements, le rassemblement a aussi fait écho à la douleur des habitants du quartier Saint-Martin, où un jeune homme de 19 ans a perdu la vie dans un incendie lié à des activités de narcotrafic. "C'est impensable ! Une vie humaine, c'est précieux, cela doit cesser," a exprimé Tess, une mère préoccupée par la sécurité de ses fils dans un environnement de plus en plus dangereux.
Les participants ont appelé à des rassemblements similaires à travers la France, espérant que ces voix unies changeront la donne. La nécessité d'une action collective pour mettre fin à la violence liée à la drogue est plus que jamais présente, alors que les enquêtes sur ces incidents se poursuivent. Comme l'a souligné un expert en criminologie, "Il est impératif que les citoyens s'impliquent et que nous ayons une réponse coordonnée de la part des institutions".







