Près de 300 personnes ont défilé dimanche à Avignon pour protester contre les violences faites aux femmes, en réponse à une augmentation inquiétante des féminicides en France. Cette marche, partie de la gare du centre-ville et se dirigeant vers le Palais des Papes, était organisée par plusieurs associations féministes. Les manifestants ont exprimé une colère croissante face aux coupes budgétaires dans le secteur associatif, qui peinent à soutenir les victimes.
Les slogans forts tels que « Le féminisme ne tue pas » et des pancartes percutantes comme « C'est un bon ami, un bon fils, un bon mari, c'est un bon violeur aussi » ont résonné dans les rues. Ces messages soulignent l'urgence d'une réforme des politiques de lutte contre les violences faites aux femmes. Selon des experts, une telle mobilisation est essentielle pour sensibiliser l'opinion publique et inciter l'État à agir. La sociologue Claire Berthelot rappelle que « la mobilisation sociétale est cruciale pour faire bouger les lignes au niveau politique ».
Des manifestations similaires ont eu lieu dans toute la France, témoignant d'un climat de colère et d'une demande de changement profond. Les participant(e)s, allant des jeunes militants aux membres d'associations bien établies, ont tous convenu qu'il est temps d'intensifier les mesures de protection et d'accompagnement des victimes de violence. La route est encore longue, mais la mobilisation actuelle est un pas vers une société plus juste et sécurisée pour toutes.
Des sources de la presse nationale, telles que Le Monde et France Info, indiquent que la question des violences faites aux femmes reste une priorité, mais que des efforts soutenus sont nécessaires pour garantir la sécurité et le bien-être de toutes les personnes concernées.







