Au cœur de la ville de Bastia, une initiative pionnière a vu le jour : la mairie a adopté une mesure qui reconnaît l'endométriose, une maladie touchant 1 femme sur 10. Depuis mi-novembre, les employées souffrant de cette affection chronique peuvent bénéficier d'un à deux jours d'autorisation d'absence par mois, ainsi que de l'option de télétravail adapté.
Cette décision marque une première en Corse, avec l’objectif de réduire la stigmatisation entourant l'endométriose, qui reste largement méconnue malgré les souffrances qu'elle engendre. Didier Grassi, adjoint aux finances et aux ressources humaines, a déclaré : “Il nous a semblé que cette revendication était justifiée et qu'il fallait trouver des solutions.”
Les témoignages de salariées, comme celui de Vanessa, agent administratif à la mairie, illustrent l'impact positif de cette mesure. “Les jours de crise étaient impossibles à gérer au travail. Être reconnue soulage une pression immense”, confie-t-elle.
Dans ce contexte, on observe que d'autres villes françaises, comme Strasbourg, tentent d'instaurer des mesures similaires. Toutefois, elles ont rencontré des obstacles juridiques, soulignant l'importance d'une législation claire sur le sujet. Des propositions ont été soumises en 2024, mais elles ont été rejetées, laissant le besoin d'actions concrètes pour l'égalité des droits des femmes face à cette maladie.
En conclusion, l'initiative de Bastia pourrait inspirer d'autres municipalités, signalant un changement important dans la prise en charge de l'endométriose et l'amélioration des conditions de vie des femmes qui en souffrent. Une avancée qu'il serait bénéfique de voir se généraliser en France.







