La proposition d'instaurer un service militaire volontaire (SMV) par Emmanuel Macron suscite de vives discussions. Comme l'a mentionné un ancien général basé en Vendée : "Cela ne sera efficace que s'il existe une véritable attractivité". Les anciens militaires s'accordent sur l'importance du lien entre l'armée et la nation. Ce projet, qui pourrait débuter modestement avec 2 000 à 3 000 volontaires dans sa première année, vise à atteindre un objectif ambitieux de 50 000 jeunes engagés annuellement.
Hélène Vue, ancienne officier parachutiste, exprime une conviction : "Aujourd'hui, les jeunes recherchent un sens dans leurs actions. La réalité des menaces nationales les pousse à envisager un engagement". Cependant, Miche Lessafre, autre ancien officier, émet des doutes quant à la volonté des militaires actifs de former des conscrits. "Préféreront-ils former des civils plutôt que d'entrainer des professionnels déjà opérationnels ?" questionne-t-il.
Le général Emmanuel Maurin, quant à lui, voit dans cette initiative un potentiel pour établir un esprit de défense chez les jeunes Français. Bien que les bénéfices de cette formation soient clairs, des problèmes structurels demeurent. "Il est crucial de s'interroger sur l'attractivité financière et les infrastructures nécessaires pour accueillir ces jeunes", avertit-il, en soulignant également les enjeux liés à l'encadrement et à la formation.
Comme l'écrit Le Monde, le service militaire pourrait devenir un moyen de recruter de futurs soldats, mais des ajustements dans les modalités d'application et un partenariat avec le secteur privé semblent essentiels. À l'approche de l'annonce officielle, la discussion se concentre sur les moyens de rendre ce service séduisant pour les jeunes et bénéfique pour l'armée.







