L'Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a fait part de sa surprise face au rapport récemment publié par Reporters sans frontières (RSF), qui accuse CNews de contourner les règles du pluralisme. Selon l'autorité, aucune infraction n'a été constatée sur la période de référence mentionnée par l'ONG.
Dans le cadre d'un numéro du Complément d’enquête, RSF affirme que CNews accorde une importante part du temps de parole à des représentants de la gauche durant la nuit, afin de compenser un déséquilibre apparent en faveur de la droite observé le jour. En réponse, l’Arcom a fermement démenti cette analyse, mentionnant : « Nous avons été surpris par l'idée que les temps nocturnes puissent être utilisés pour contourner les règles de pluralisme ».
Il est important de souligner que le rapport de RSF se base sur des données provenant d'un mois spécifique, mars dernier, sans prendre en compte une vue trimestrielle généralement adoptée par l'Arcom pour ses évaluations. Malgré les critiques, l'autorité a examiné l'intégralité de la programmation de CNews durant cette période, confirmant qu'il n'y avait eu aucun manquement au regard du pluralisme.
Des sources journalistiques, comme Le Monde et Le Figaro, rapportent également que l’Arcom a observé que des partis comme La France insoumise et le Parti socialiste ont bénéficié d'un temps d'antenne supérieur à leur représentativité dans le débat public, tant le jour que la nuit. Cela soulève la question de la réelle diversité des opinions exprimées sur le service public de l'information.
Pour conclure, l’Arcom maintient qu'il n'y a pas eu de violation de ses règles, et que si de telles violations avaient eu lieu, elles auraient été détectées et sanctionnées. Ce débat sur le pluralisme médiatique et la qualité de l'information reste central dans le paysage audiovisuel français.







