Le 26 novembre, à Montlouis-sur-Loire, a eu lieu l'interpellation de cinq individus, dont trois mineurs, impliqués dans l'organisation de deux guets-apens homophobes. La procureure de la République de Tours, Catherine Sorita-Minard, a confirmé cette information à France Info.
Les mineurs ont été déférés devant un juge des enfants, avec la recommandation du parquet pour un contrôle judiciaire. Pour deux d’entre eux, un placement en foyer a été envisagé. Le procès des mineurs est programmé pour février 2026. Les deux majeurs, déjà connus des services judiciaires, seront jugés en comparution immédiate.
Ces agresseurs sont accusés de violences aggravées, notamment pour avoir ciblé leurs victimes en raison de leur orientation sexuelle, ainsi que pour association de malfaiteurs. Les rencontres ont été établies via une application de rencontre, au cours desquelles les victimes ont subi des agressions physiques accompagnées d'injures homophobes. Les blessures infligées ont entraîné chez les victimes quinze et trente jours d'incapacité totale de travail.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité et l'inclusion des personnes LGBTQ+ en France. Les associations de défense des droits humains ont exprimé leur indignation face à ces actes violents et exhortent les autorités à prendre des mesures rapides pour prévenir de telles situations à l'avenir. Selon le président de l'association Le Jeu, « chaque agression de ce type est un rappel alarmant que le chemin vers l'égalité est encore semé d'embûches ».







