La Bulgarie se prépare à faire le saut vers l'euro le 1er janvier, devenant ainsi le 21e pays à rejoindre la zone euro. Bien que le gouvernement et de nombreuses entreprises accueillir cette étape avec optimisme, les consommateurs expriment des inquiétudes, notamment concernant l'inflation croissante.
En parsement des discussions, certains bulgares se montrent sceptiques. À Sofia, Emil Ivanov, un retraité, a affirmé : "Je suis contre, surtout parce que le lev a une valeur sentimentale pour nous. L'Europe traverse une période d'incertitude, et sa disparition, comme mentionné par le président américain, est une préoccupation légitime". Ces craintes ne sont pas isolées ; de nombreux citoyens craignent une flambée des prix à la suite de cette transition.
D'un autre côté, des entreprises locales, notamment dans le secteur viticole, voient cela comme une opportunité. Natalia Gadjeva, propriétaire d'un domaine viticole, a déclaré : "L'adoption de l'euro simplifiera considérablement nos transactions, nous permettant d'éliminer les conversions de devises". Selon des analystes, la campagne de sensibilisation autour de l'euro aurait pu être plus efficace, particulièrement pour les populations âgées.
Les liens culturels avec la Russie suscitent aussi des interrogations sur l'orientation politiquement et économiquement européenne du pays. À ce propos, l'économiste Georgi Angelov a noté que sans une campagne d'information adéquate pour rassurer la population, l'adhésion pourrait être perçue de manière négative. "Il est essentiel de garantir une transparence et une communication claire pour expliquer les bénéfices de cette transition", a-t-il souligné.
En fin de compte, le passage à l'euro en Bulgarie s'accompagne d'espoirs, mais aussi de craintes. Alors que la date fatidique approche, la société bulgare se trouve à un carrefour, cherchant à naviguer entre tradition et modernité.







