Les ministres Gérald Darmanin de la Justice et Laurent Nunez de l’Intérieur se sont rendus à Marseille le 20 novembre 2025 pour dévoiler leur plan de lutte contre le narcotrafic, un fléau qui a pris une ampleur alarmante dans la région. Cette visite fait suite à l’assassinat tragique de Mehdi Kessaci, un événement qui a profondément choqué la ville.
Gérald Darmanin a commenté lors d’un point presse que la menace représentée par le narcotrafic est “au moins équivalente à celle du terrorisme”. Il a souligné que la lutte contre ces organisations criminelles génère des pertes financières considérables, estimées entre 5 et 6 milliards d’euros en liquidités.
Une action collective indispensable
Pour Laurent Nunez, il est impératif de prioriser cette combat : “La lutte contre le trafic de stupéfiants est une priorité pour les forces de l'ordre à Marseille.” Il a promis de revenir dans la ville chaque mois pour suivre l'évolution des mesures mises en place.
Darmanin a alerté sur le fait que certaines figures locales, “qui pourraient être qualifiées de notabilités”, ont potentiellement fermé les yeux sur l'infiltration de la mafia dans la sphère économique et sociale. “Il est temps que la société dans son ensemble prenne conscience de l’ampleur du problème,” a-t-il déclaré, appelant ainsi à une mobilisation collective, impliquant consommateurs et autorités.
Les experts s’accordent à dire que le narcotrafic est devenu un problème crucial non seulement pour Marseille, mais pour toute la France. Selon un rapport récent de la direction des enquêtes criminelles, l’augmentation de la violence liée aux trafics de drogues menace la sécurité publique et la stabilité économique dans de nombreuses villes françaises.
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