Le procès en appel de l'incendie tragique survenu rue de Barr à Strasbourg, qui a coûté la vie à cinq personnes en 2020, a pris fin ce lundi. La cour d'assises du Haut-Rhin, à Colmar, a confirmé la peine de 23 ans de prison pour le principal accusé, Sassoun Azarian, reconnu coupable d'un incendie volontaire ayant blessé également sept autres personnes.
Le second accusé, Munasar Ali Abdulahi, a vu sa peine légèrement alourdie à cinq ans de prison pour non-assistance à personne en danger, bien qu'il ait été acquitté des charges d'incendie volontaire. L'incendie avait provoqué une forte émotion au sein de la communauté locale, et les familles des victimes ont exprimé leur soulagement face à cette décision judiciaire.
Des experts en justice estiment que ces peines en appel envoient un message fort sur la responsabilité des actes criminels. "La justice doit être ferme pour dissuader d'éventuels récidivistes et protéger la sécurité publique", a déclaré un avocat local.
Ce verdict souligne également les enjeux de la prévention des incendies et de la sécurité des structures, notamment sur la nécessité d'améliorer les mesures de protection pour éviter de telles tragédies à l'avenir.
Les conséquences de cet incendie meurtrier continueront d'influencer les discussions sur la législation en matière de sécurité incendie en France. Selon plusieurs médias, des révisions des lois sont envisagées pour mieux encadrer les activités à risque et protéger les citoyens.







