Dans une affaire qui soulève une vive émotion, une femme de plus de 60 ans a été retrouvée sans vie dans son domicile à Bollène, dans la nuit du 24 au 25 novembre. Son compagnon, soupçonné d'être impliqué dans sa mort, a été placé en garde à vue pour homicide sur conjoint.
Le maire de Bollène, Anthony Zilio, a exprimé son chagrin sur les réseaux sociaux, déclarant que la ville pleure une nouvelle victime. L'autopsie du corps de la victime, qui présentait une plaie apparente, est prévue pour le 26 novembre à Nîmes, dans l'espoir d'éclaircir les circonstances entourant cette tragédie.
Les autorités, comprenant la brigade de recherches de la gendarmerie d'Orange et la section de recherches de la gendarmerie de Marseille, enquêtent activement. Selon Midi Libre, la thèse d'un féminicide est envisagée, soulignant un phénomène alarmant en France, où les violences faites aux femmes continuent d'augmenter.
Hélène Mourges, procureure de la République de Carpentras, a indiqué que les résultats de l'autopsie pourraient clarifier la situation. Les chiffres rapportés par le ministère de l'Intérieur montrent une augmentation préoccupante des décès liés à des violences conjugales dans le pays, suscitant des appels à une action plus forte contre ce fléau.
Anthony Zilio a réaffirmé son engagement envers la protection et le soutien des victimes de violence, déclarant : "Aucune violence n'est tolérable. Aucun silence n'est acceptable." Cette tragédie, comme bien d'autres avant elle, rappelle l'urgence de la lutte contre les violences faites aux femmes en France.







