Le 25 novembre a été marqué par un événement tragique à Saint-Colomban, en Loire-Atlantique, où une femme de 52 ans a perdu la vie, poignardée par son ex-conjoint, en plein milieu de sa fête d'anniversaire. Cette nuit-là, elle célébrant son anniversaire entourée de plusieurs membres de sa famille, lorsque son ancien compagnon a fait une entrée inattendue et violente dans la scène.
Selon des informations relayées par le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, l'ex-conjoint, âgé de 55 ans, s'est précipité dans la maison avant d'infliger de multiples coups de couteau à la victime. Malgré l'intervention rapide des secours, la femme n'a pas pu être sauvée, décédant sur les lieux de ce crime tragique. Environ dix personnes assistaient à la célébration au moment des faits, soulignant l'horreur et la brutalité de la situation.
Suivant cette tragédie, l'ex-conjoint a été retrouvé mort, apparemment par pendaison à Rezé, près de Nantes, le lendemain matin. Ce double drame soulève de nombreuses questions sur les violences conjugales, un sujet qui prend une ampleur alarmante en France.
Selon les derniers chiffres de la Mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof), le nombre de féminicides conjugaux a connu une augmentation de 11 % entre 2023 et 2024, avec 107 femmes tuées par leur partenaire ou ancien partenaire. Ce cas tragique met en lumière l'urgence d'une action renforcée contre les violences faites aux femmes.
Des experts soulignent qu'il est essentiel de sensibiliser le public à ces comportements destructeurs, tout en appelant à des mesures plus rigoureuses pour protéger les victimes. Dans un contexte où la lutte contre les violences domestiques est plus vitale que jamais, il est impératif que la société tout entière se mobilise pour mettre fin à ce fléau.







