Les gérantes d'un salon de massage situé au centre de Rouen, identifié sous le nom de Floris Beauté, se retrouvent dans une situation judiciaire délicate. Cette affaire, révélée suite à un courrier anonyme daté du 1er novembre 2025, a alerté les autorités sur des pratiques jugées inappropriées dans l'établissement, à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame de Rouen.
Les deux femmes, âgées de 44 et 42 ans, ainsi qu'une employée de 35 ans, faisaient l'objet d'une surveillance depuis leur mise en garde à vue. Les adjudications des services « particuliers » sont tarifées entre 10 et 50 euros, une offre qui a scandalisé les services de police.
En effet, ces gérantes proposaient ce qu'on appelle des « finitions », services sexuels camouflés en prestations de massage. Selon des sources judiciaires, les investigations avaient été déclenchées après des accusations sérieuses relayées par la lettre anonyme, incitant à examiner l'ensemble des transactions financières du salon.
Le parquet de Rouen a confirmé que les gérantes seront jugées le 15 janvier 2026 pour des infractions telles que le proxénétisme aggravé, le blanchiment d'argent et le travail dissimulé. Étonnamment, l'employée a depuis été considérée comme une victime, les enquêteurs s'interrogeant sur les motivations et les circonstances dans lesquelles elle a été impliquée. On apprend également qu'une des gérantes avait déjà attiré l'attention de la justice en 2016 pour des faits similaires.
La police a pris des mesures immédiates, scellant les locaux en question, tandis que l'enquête se poursuit pour déterminer le montant total des bénéfices résultant de ces activités illégales. Des représentants des forces de l'ordre insistent sur la nécessité d'une vigilance accrue face à de telles pratiques, qui peuvent impacter la sécurité et la moralité publique.
Ce scandale met en lumière l'importance d'une régulation stricte des établissements offrant des services de massage, une préoccupation partagée par de nombreux experts en criminologie et droit des affaires. Selon le sociologue Philippe Martin, ces situations « soulèvent des questions éthiques et juridiques sur le consentement et l’exploitation dans des secteurs où la frontière entre bien-être et abus est souvent floue. » Nous continuerons à suivre cette affaire de près pour vous apporter les dernières informations.







