Ce samedi soir, l'une des 30 candidates régionales sera couronnée Miss France 2026. Si cet événement est souvent perçu comme un moment de gloire, il s'accompagne également d'une exposition médiatique intense, souvent mêlée à des commentaires hostiles ou flatteurs. Lauréate de cette édition, Angélique Angarni-Philoppon, a subi de vives critiques durant son règne, en partie en raison de son âge de 34 ans et de son origine martiniquaise. Dans une interview, elle a révélé comment elle a lutté contre une vague de cyberharcèlement qui a presque eu raison d'elle.
Les antécédents de la compétition montrent que les candidates sont souvent la cible de commentaires abusifs, comme ce fut le cas pour Ève Gilles, précédemment harcelée pour son apparence. Cette situation alarmante a poussé la société Miss France à prendre des mesures, notamment en mettant en place un système de marrainage pour la nouvelle lauréate. Camille Cerf, Miss France 2015, agira comme mentor pour accompagner la nouvelle élue dans ce parcours tumultueux, en la préparant à faire face à la fois aux éloges et aux critiques.
Jean-Pierre Foucault, présentateur emblématique de l'émission, a souligné l'importance d'un climat de bienveillance : « La bienveillance est indispensable. Il est absurde de se laisser aller à des commentaires destructeurs sans connaître les candidates. » Son appel à la bienveillance trouve un écho dans une société où la violence des commentaires sur les réseaux sociaux ne cesse d’augmenter, ciblant souvent les femmes et les personnes issues de la diversité.
La voix des experts se fait également entendre. Sophie Liotard, psychologue spécialisée dans l'impact des réseaux sociaux, a expliqué que ces dynamiques peuvent avoir des conséquences profondes sur la santé mentale des jeunes femmes. « Les candidates doivent être préparées à gérer cette pression. Un soutien comme celui proposé par Miss France est essentiel pour leur résilience », affirme-t-elle.
En somme, Miss France 2026 ne se contente pas de couronner une belle femme : elle ouvre un dialogue crucial sur la bienveillance et les risques du cyberharcèlement. Dans un contexte où l'image compte de plus en plus, cette initiative vise à humaniser le concours tout en offrant une protection et un soutien indispensables à celles qui se retrouvent sous les projecteurs.







