Le Louvre a récemment été frappé par une fuite d'eau significative, survenue le 26 novembre, endommageant entre 300 et 400 ouvrages de sa bibliothèque spécialisée en antiquités égyptiennes. Cet incident, célébré par La Tribune de l'Art, soulève des inquiétudes concernant la préservation des collections précieuses du musée.
Le 7 décembre, la direction du musée a confirmé la gravité des dommages. Francis Steinbock, administrateur général adjoint du Louvre, a précisé que les ouvrages concernés, bien que non uniques, incluent des revues d'égyptologie et des documents scientifiques datant de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Il a aussi rassuré le public en affirmant qu'"aucun ouvrage patrimonial n'est touché" et qu'il n'y avait jusqu'à présent "pas de pertes irrémédiables".
Ces documents, bien que très consultés, ne sont pas des trésors uniques, a-t-il ajouté. Les équipes de conservation prévoient de les sécher, de les envoyer chez le relieur pour restauration, et de les remettre en état pour qu'ils soient à nouveau disponibles dans les étagères du musée.
Cependant, cet événement a soulevé des critiques concernant la gestion du musée. Didier Rykner, fondateur de La Tribune de l'Art, a exprimé son désarroi face à cet incident évitable, suggérant que des mesures préventives auraient pu être mises en place pour quelques milliers d’euros. Les membres du personnel de la bibliothèque avaient récemment demandé des améliorations de sécurité, mais ces recommandations n'ont pas été mises en œuvre.
Les experts s'interrogent également sur les mécanismes de gouvernance en place au sein de l'institution. La sauvegarde du patrimoine culturel nécessite une vigilance constante, et ce nouvel incident rappelle l'importance d'investir dans la protection des collections précieuses. France Info mentionne que cette fuite n’est pas un cas isolé, plusieurs musées en Europe ont déjà été confrontés à des problèmes similaires, illustrant un besoin urgent d'améliorations dans l'infrastructure muséale.







