Le 21 novembre dernier, une école catholique du Niger, au Nigeria, a été la cible d'une attaque audacieuse menée par des hommes armés, entraînant l'enlèvement de 303 enfants et de 12 enseignants. Ce dimanche, un soulagement a été apporté lorsque 100 élèves ont été libérés, comme l'a rapporté une source gouvernementale et une autre onusienne, sans préciser les circonstances de leur liberté.
Cette attaque sur l'école Saint-Mary, qui a choqué la nation, a été l'un des enlèvements de masse les plus graves à ce jour. Cinquante élèves avaient réussi à s'échapper lors de l'assaut initial, mais 253 ont été retenus captifs. Ce type d'incident met en lumière une inquiétante tendance de l'insécurité qui sévit au Nigeria, exacerbée par des groupes criminels lourdement armés, souvent appelés « bandits ». Selon le rapport de Le Monde, ces violences sont en augmentation, touchant particulièrement les régions du Nord-Ouest et du Centre.
Les enlèvements, souvent motivés par la demande de rançons, sont devenus une méthode privilégiée par ces groupes armés. Les autorités locales font face à d'énormes défis pour garantir la sécurité de leurs populations. Un expert en sécurité, Dr. Akin Olufemi, souligne que "la libération récente de ces enfants est un rayon d'espoir, mais il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer cette pratique cruelle qui détruit l'avenir de tant de jeunes Nigérians".
Les efforts pour récupérer les enfants s'intensifient, et ils devraient être remis aux responsables locaux dès le lundi suivant. Cette situation tragique, qui affecte non seulement les enfants mais aussi les familles et la communauté, requiert l'attention immédiate des autorités gouvernementales et de la communauté internationale pour apporter une solution durable.







