Selon un rapport récent de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), l'arche de protection de la centrale de Tchernobyl a subi des dommages significatifs, la privant de ses fonctions de sécurité essentielles. Après un bombardement en février, l'AIEA a averti que cette structure, qui surplombe le réacteur ayant explosé lors de l'accident de 1986, n'assure plus le confinement des matières radioactives comme prévu.
Cette arche, mise en service en 2019 après des travaux considérables, avait pour but de sécuriser le site après des décennies de dégradation. Elle est particulièrement vulnérable aujourd'hui, alors qu'un expert en sécurité nucléaire, Dr. Marc Lalonde, a déclaré à Le Monde : "La situation est alarmante. Sans réparations rapides, le risque de libération de radioactivité augmente."
Dans son dernier rapport, l'AIEA a noté que, bien que des réparations temporaires aient été entreprises, une restauration complète est impérative. Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, a souligné que la sécurité à long terme de la zone dépendait de cette intervention.
Des soutiens financiers, notamment de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), seront mobilisés pour cette opération, prévue pour 2026, une fois le conflit en Ukraine apaisé. Selon l'AIEA, le besoin d'une action rapide ne peut être sous-estimé, car les risques liés à la sécurité nucléaire persistent dans un contexte géopolitique de plus en plus instable.
Alors que la guerre continue de faire des ravages, l'avenir de Tchernobyl reste en balance. Les appels à l'action se multiplient et la communauté internationale est invitée à s'engager davantage pour garantir la sécurité de cette zone emblématique. Les enjeux vont au-delà des frontières ukrainiennes et touchent directement à la sûreté mondiale face aux menaces nucléaires potentielles.







