Des tragédies se sont récemment abattues sur le Bénin, où plusieurs personnes ont perdu la vie lors d'une tentative de coup d'État déjouée. Le gouvernement a communiqué, suite à un Conseil des ministres extraordinaire, que des mutins continuent de semer le trouble avec certains encore en fuite, tandis que d'autres ont été arrêtés. La situation, qui a attiré l'attention des pays voisins, suscite des appels à l'aide, y compris d'assistance militaire.
Le secrétaire général du gouvernement, Édouard Ouin-Ouro, a affirmé que les tentatives des mutins visaient à renverser le président actuel, Patrice Talon, en s'attaquant à des officiers supérieurs de l'armée. Ces violences se sont intensifiées, provoquant des échanges de tirs violents à la résidence présidentielle, entraînant des victimes des deux côtés. Malheureusement, l'épouse du directeur du cabinet militaire, le général Bertin Bada, aurait également été touchée lors d'une des attaques.
En outre, les mutins ont été responsables de l'enlèvement de deux hauts officiers de l'armée, dont le chef d'État-major de la garde nationale, Faïzou Gomina, ainsi que le général Abou Issa, qui ont finalement été libérés sans plus de mal. Selon des informations relayées par des médias français tels que Le Monde, la situation est explosive, et il est impératif d'analyser les causes profondes qui poussent à de telles rébellions.
Des frappes aériennes ciblées ont été effectuées sur la base de Togbin, d'où est partie la mutinerie, permettant à l'armée de reprendre le contrôle dans un effort pour rétablir l'ordre. Les forces armées béninoises, avec le soutien de leurs homologues nigérians et de la CEDEAO, ont mené ces opérations avec un objectif clair : neutraliser une menace croissante à la stabilité régionale.
Cette crise soulève des interrogations sur la gouvernance dans le pays et l'avenir politique du Bénin. Alors que les tensions continuent de monter, l'espoir d'un retour à la paix et à la sécurité devient incertain.







