Dans une affaire troublante qui secoue la capitale, la Ville de Paris a décidé de saisir la justice après la diffusion d'une vidéo montrant un jeune garçon de 8 ans, placé dans un foyer de l'Aide sociale à l'enfance, être humilié par une éducatrice. La scène, filmée en février 2025, montre le garçon, nommé Eliott dans l'article pour des raisons de confidentialité, assis torse nu pendant que son employée lui rase la tête.
Ce mardi 9 décembre 2025, la mairie a annoncé qu'elle se constituerait partie civile dans cette affaire et a ouvert une enquête administrative. Déjà, des mesures immédiates ont été prises, avec le renouvellement de l'équipe encadrante du foyer associé Jenner, géré par l'association Jean-Coxtet.
Dans un communiqué, la maire de Paris a exprimé son indignation face à ces faits jugés gravissimes. Elle a souligné que les employés concernés auraient choisi de raser la tête d'un enfant sous leur responsabilité, filmant la situation pour des raisons claires d'humiliation. « Aucune justification, qu'il s'agisse d'un prétendu accord de l'enfant ou d'une autorisation maternelle, ne peut légitimer cette violence», a-t-elle déclaré.
Des experts en protection de l'enfance ont réagi à cette mise en cause. Anne Lacroix, spécialiste des droits de l'enfant, a affirmé que « de telles pratiques doivent disparaître des institutions éducatives. Elles engendrent des traumas qui peuvent perdurer toute une vie, sans compter l'impact sur le développement psychologique de l'enfant ».
L'enquête mettra en lumière les conditions de vie et les pratiques au sein de ce foyer, toujours en quête de l'équilibre entre discipline et bien-être des enfants. La sécurisation et le bien-être des mineurs doivent rester une priorité absolue, comme l'a rappelé plusieurs fois le défenseur des droits.
Pour l'heure, Eliott a bénéficié d'une attention particulière après cet incident et a indiqué qu'il se sentait globalement bien dans ce foyer, malgré l'épisode traumatisant qu'il a vécu. La Ville de Paris poursuivra ses investigations dans les prochaines semaines afin de garantir la protection des jeunes confiés à ce type de structure.







