Khaled Mechaal, ancien leader du Hamas, a récemment déclaré à la chaîne qatarie Al-Jazira que le mouvement islamiste envisageait de geler son armement en échange d'une trêve prolongée à Gaza. Bien qu'il ait rejeté l'idée d'un désarmement total, qu'il considère comme inacceptable, cette proposition marque un tournant potentiel dans les négociations de paix.
Mechaal a affirmé : "Ce qui est proposé, c’est un gel des armes afin de garantir la sécurité face à l'occupation israélienne." Selon lui, cette approche pourrait même trouver un écho favorable auprès de l'administration américaine, permettant ainsi d'ouvrir la voie à des discussions plus sérieuses sur la paix.
Cette initiative survient alors que la communauté internationale se mobilise pour mettre fin aux hostilités qui ont ravagé la région. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a exprimé l'espoir de passer rapidement à la deuxième phase d'un plan élaboré par l'administration Trump, qui inclut le retrait des troupes israéliennes et la présence d'une force internationale de maintien de la paix.
Mechaal a reconnu l'importance de la présence internationale, similaires aux missions de paix comme la Finul au Liban, tout en insistant sur le fait que les forces ne devraient pas être déployées à l'intérieur du territoire palestinien, considérant cela comme une forme d'occupation. "Le désarmement serait équivalent à arracher l'âme d'un Palestinien," a-t-il ajouté, soulignant la complexité et la profondeur des sentiments liés à cette question.
Alors que les discussions se poursuivent, la communauté internationale, notamment les pays arabes, pourrait jouer un rôle clé en tant que garants pour éviter toute escalade des tensions. Mechaal a conclu en affirmant que "le danger ne provient pas de Gaza, mais de l'entité sioniste," appelant à la nécessité de garantir la stabilité dans la région.







