Un crime qui ébranle la Suisse. En février 2024, le corps de Kristina Joksimovic, 38 ans, a été découvert dans la buanderie de son domicile à Binningen, près de Bâle. L’autopsie a révélé une mise à mort d'une brutalité inouïe : étranglement, décapitation et démembrement. Des experts parlent d'une "mutilation délibérée", une dégradation qui soulève des questions sur les motifs et l'état d'esprit de l'assassin.
D'après des éléments du dossier rapportés par The Mirror, Thomas, le père de leurs deux filles, aurait procédé à des actes d'une violence extrême. Il aurait notamment coupé l'utérus de sa femme avant de dépecer son corps avec des instruments tels qu'une scie sauteuse, tout en visionnant des vidéos explicatives sur YouTube. Des restes ont été réduits en purée à l’aide d’un mixeur industriel, tandis que d'autres parties ont été dissoutes dans des produits chimiques.
Des membres, mêlés de cheveux blonds et d’os, ont été retrouvés dans des sacs par le père de la victime, qui a eu la présence d'esprit de signaler à la police cette découverte macabre. Arrêté le lendemain des faits, Thomas a d'abord prétendu avoir trouvé le corps déjà mutilé, mais a ensuite avoué le meurtre en mars, invoquant la légitime défense. Cependant, le rapport des médecins légistes contredit son récit, aucune trace de lutte n'étant décelée sur le corps de la victime.
Ce drame retentissant ne laisse pas indifférent. La Suisse, en émoi, attend désormais le procès pour meurtre qui se tiendra sous peu. De nombreux experts en criminologie notent que des cas de violences conjugales se cachent souvent derrière des façades de tranquillité et de normalité. Les déclarations de la psychologue criminelle Dr. Sophie Lambert rappellent que "les violences domestiques peuvent sembler invisibles jusqu'à ce qu'il soit trop tard".
Dans une affaire aussi tragique, les questions sur la santé mentale de l’accusé, ainsi que sur le réseau de soutien dont bénéficiait la victime, émergent naturellement. La communauté, ébranlée par cette tragédie, appelle à une vigilance accrue et à une meilleure sensibilisation aux dangers des violences domestiques.







