Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment révélé que Washington pourrait proposer un retrait des troupes russes dans le Nord, le Nord-Est et le Centre-Est de l'Ukraine, tout en maintenant leur présence dans le Sud. Lors d'une conférence de presse, Zelensky a mis en lumière deux points majeurs qui restent à résoudre dans les négociations, notamment la question cruciale du contrôle de la région de Donetsk et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, signalant ainsi les défis persistants auxquels l'Ukraine est confrontée.
« Nous continuons d'échanger avec Washington sur ces deux questions clés », a-t-il déclaré, ajoutant que les États-Unis ont proposé aux deux parties un plan en vue d'atteindre un cessez-le-feu durable. Selon ses propos, les États-Unis suggéreraient également le retrait des forces ukrainiennes des zones sous leur contrôle dans la région de Donetsk, remplacées par une « zone économique libre » et démilitarisée. Cela soulève des inquiétudes quant à la sécurité de cette région, actuellement sous contrôle ukrainien.
« Si un camp doit se retirer et que l'autre reste sur place, qu'est-ce qui empêche ces troupes de s'avancer ? », a questionné Zelensky, soulignant les risques que représente un tel retrait unilatéral. Les experts s'interrogent également sur la gouvernance de cette future zone démilitarisée. Selon un analyste de l'Institut français des relations internationales, un compromis juste doit impérativement refléter la volonté du peuple ukrainien, afin d’éviter des tensions futures.
Zelensky a confirmé qu'un éventuel accord devrait être validé soit par une élection, soit par un référendum en Ukraine, soulignant que tout compromis doit être équitable. La situation actuelle laisse planer des doutes sur la capacité de garantir la stabilité dans les zones en conflit. Le président a aussi exprimé sa volonté d’assurer que « les voix ukrainiennes soient prises en compte » dans le processus de négociation.
En outre, des sources révèlent que Washington proposera probablement d'évacuer les troupes russes des régions de Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk, tout en maintenant les forces russes en place dans des régions clés comme Kherson et Zaporijjia. La complexité des discussions et les enjeux géopolitiques rendent la situation particulièrement délicate.
