Dans un rapport récent, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a alerté sur une expansion sans précédent de la colonisation israélienne en Cisjordanie, atteignant des niveaux jamais vus depuis 2017. Selon lui, plus de 47 390 unités de logement ont été planifiées ou approuvées, un chiffre qui marque une augmentation significative par rapport aux 26 170 unités de 2024.
« Ces développements contribuent à l'enracinement de l'occupation israélienne illégale et contreviennent au droit international », a-t-il déclaré. Cette hausse des constructions témoigne d'une augmentation moyenne d'environ 12 800 unités par an entre 2017 et 2022. Des journalistes et analystes, comme ceux d'AFP, mettent en lumière que cette expansion met en péril les droits des Palestiniens, notamment leur droit à l'autodétermination.
Tandis que la communauté internationale observe ces événements avec inquiétude, des experts en droits de l'homme soulignent que cette situation pourrait exacerber les tensions déjà existantes dans la région. Le professeur en droit international, David Benyamin, affirme : « La poursuite de telles politiques rend un futur accord de paix entre Israéliens et Palestiniens de plus en plus difficile. »
Les Nations unies ne sont pas les seules à s'inquiéter. Des ONG locales et internationales pointent également du doigt cette expansion en la qualifiant d'« illégale » et d'« immorale », dénonçant son impact sur les populations locales. Selon un rapport de Franceinfo, ces événements mettent en lumière le besoin urgent d'une nouvelle approche pour résoudre le conflit israélo-palestinien.







