Le roi Charles III a récemment partagé une « bonne nouvelle » concernant son traitement contre le cancer, indiquant qu'il sera réduit en 2026. Cette déclaration a été faite dans un message préenregistré diffusé par la chaîne publique Channel 4, lors d'une émission consacrée à la prévention du cancer et à la collecte de fonds pour la recherche.
« Grâce à un diagnostic précoce, à une intervention chirurgicale efficace et au respect strict des recommandations de mes médecins, je suis heureux d'annoncer que mon parcours thérapeutique sera allégé l'année prochaine », a-t-il déclaré, qualifiant cela de « bénédiction personnelle ».
Le 5 février dernier, l’annonce de la détection de son cancer avait entraîné une rupture avec le passé, les monarques ayant historiquement choisi de garder le silence sur leur santé. Son diagnostic a été révélé suite à une opération liée à une hypertrophie de la prostate, marquant ainsi un tournant dans la communication autour de la santé royale.
Des progrès encourageants
Après son diagnostic, le palais a précisé que le roi était soumis à un « programme de traitements réguliers », ce qui l’a amené à réduire ses apparitions publiques, tout en continuant à travailler depuis chez lui. Pourtant, en avril 2024, il a repris du service, visitant un centre de traitement du cancer à Londres, accompagné de la reine Camilla. Au cours de cette sortie, il a partagé ses réflexions sur le « choc » initial provoqué par l'annonce de son cancer. Ses médecins avaient alors affiché un optimisme quant à ses progrès.
En mars 2025, une brève hospitalisation due à des effets secondaires de son traitement a suscité des préoccupations, mais des sources proches de la cour avaient évoqué cet incident comme un « petit accroc ». Malgré cela, sa détermination à assumer son rôle ne faiblit pas : en mai, lors d'une apparition à Bradford, il a montré son optimisme en levant le pouce et en disant : « J’aimerais croire que je tiens le bon bout ».
Un roi engagé malgré l'adversité
Ces derniers mois, Charles III a maintenu un rythme de travail soutenu, multipliant les cérémonies et les visites, tant au Royaume-Uni qu’à l’étranger. Il a récemment accueilli Donald Trump pour une visite d'État, autour de laquelle gravitent tensions et polémiques. Malgré ses 77 ans, il semble fermement décidé à livrer son expérience face à la maladie, partageant notamment avec les organismes de charité britanniques que le diagnostic du cancer « est à la fois impressionnant et parfois effrayant ».
Les experts et commentateurs ne tarissent pas d’éloges sur son engagement. « Bien que l’on ne puisse pas attendre de lui qu’il soit à 100 %, il s’illustre par sa capacité à respecter ses engagements, montrant ainsi que le devoir royal prime », a déclaré le commentateur royal Robert Jobson. La volonté du roi de communiquer ouvertement sur sa santé pourrait non seulement valoriser la sensibilisation sur le cancer, mais aussi redéfinir l'image monarchique à l’ère moderne.







