Dans une récente apparition sur Bonus Track de RTL, Joan Baez, icône de la musique folk, a partagé son lien indéfectible avec la France. Elle a vécu plusieurs décennies dans l'Hexagone, s'y étant installée en Normandie, qu'elle considère comme son deuxième foyer. "Mon histoire d'amour avec la France a vraiment commencé avec Léo Ferré", a-t-elle confié, se remémorant sa découverte de la chanson Pauvre Rutebeuf, sortie en 1955. Cette chanson a touché son cœur et jeté les bases de sa passion pour la culture française.
"Je n'oublierai jamais le moment où j'ai entendu cette chanson pour la première fois", a déclaré Baez. "C'était comme une intuition, quelque chose d'éminemment beau qui m'a profondément émue. Je crois que cela a marqué le début d'une connexion qui n'a jamais faibli." À travers ses nombreuses années en France, l'artiste a également su intégrer la langue et la musicalité dans sa propre œuvre.
Baez n'a pas manqué de mentionner d'autres influences majeures, notamment Renaud. Elle a même partagé une citation emblématique des paroles de la chanson Dès que le vent soufflera, le célèbre refrain : "La mer est sale, les poissons baisent dedans". Ces mots vibrent avec une résonance qui évoque les luttes et la poésie de la vie quotidienne, des thèmes qui sont au cœur de la musique française.
Certains experts de la chanson française affirment que l'impact de ces artistes à travers les générations montre comment la musique transcende les frontières culturelles. Le journaliste Gilles Martin de Le Monde a souligné : "Joan Baez incarne cette fusion entre la culture anglo-saxonne et francophone, marquant ainsi une étape importante dans la scène musicale."
Avec la sortie imminente de son livre Quand tu verras ma mère, qui retrace sa vie sous forme de poèmes, Baez continue de toucher le cœur de ses fans à travers des récits qui parlent d'amour, de perte et de quête d'identité. Son attachement à la France se prédestine à perdurer, et ses hommages à Ferré et Renaud renforcent ce lien indissoluble.







