Quatre ressortissants français, arrêtés le 19 octobre dernier à Wentworthville, sont accusés d'un cambriolage monumental à Canberra, dont le butin est évalué à près de 10 millions de dollars australiens. Ce casse, décrit comme "digne d'un film" par le policier australien Mark Battye, met en lumière l'ingéniosité et l'audace des suspects.
Les autorités ont révélé que plus de 70 objets de valeur, allant de bijoux à des montres luxueuses, ont disparu de la propriété ciblée. "Dans ma carrière, je n’ai jamais été témoin d’un vol de cette ampleur, où les criminels viennent de si loin", a commenté Battye.
Une enquête qui se profile
D'après les rapports de police, les faits remontent au 15 octobre, lorsqu'un Mitsubishi Outlander a été repéré à proximité de la résidence. Deux des suspects ont réussi à forcer l'entrée pour s'emparer de cet impressionnant butin. L’enquête a révélé que le véhicule avait été loué quelques jours avant par l’un des Français, arrivé en Australie le 7 octobre.
Le groupe a été localisé et arrêté dans un restaurant KFC, et les autorités ont découvert un véritable trésor dans leur location à Canberra. Parmi les objets retrouvés, on trouve des sacs à main Hermès, mais certains articles manquent toujours à l’appel. Des pièces précieuses telles qu’une montre Richard Mille RM88 Tourbillon Smiley, évaluée à 5,8 millions de dollars, ainsi que plusieurs autres montres et bijoux de luxe, font partie des biens toujours introuvables.
En outre, ces quatre individus seraient également liés à un autre vol en Australie, où plusieurs objets volés ont été interceptés par les forces de l'ordre en France. "Ces incidents semblent faire partie d'une opération ciblée sur mesure, les suspects ayant voyagé jusqu'en Australie spécifiquement pour commettre ces crimes", a déclaré la police. Vous pouvez consulter l'intégralité de leurs déclarations sur le site de la police australienne.
Comme le souligne un criminologue, ce type de braquage international révèle des tendances inquiétantes dans le tourisme criminel, où des individus traversent des continents pour réaliser des méfaits. En France, de tels cas font l'objet de discussions sur les mesures à prendre pour contrer ce phénomène.







