À 53 ans, Christophe Marty, maire de Montpitol de 2020 à 2021, entend retrouver son poste à l'occasion des prochaines élections municipales. Écarté de façon inattendue par ses colistiers, Marty déclare avoir vécu cette situation comme une injustice. "Ma mise à l'écart, juste après l'ouverture d'une troisième classe pour l'école, a suscité des incompréhensions chez les électeurs", explique-t-il. Un changement de dynamique qui aurait, selon lui, provoqué des tensions au sein de son équipe.
Mais aujourd'hui, son moteur n'est pas la revanche. Au contraire, il se dit encouragé par de nombreux habitants qui, face aux décisions de l'actuelle municipalité, souhaitent son retour. "La volonté de la mairie d'abolir le regroupement pédagogique avec Roqueserière menace notre école, un lien crucial pour la communauté", souligne-t-il, insistant sur l'importance de maintenir des structures qui renforcent le lien social.
Les critiques à l'égard de la mairie actuelle, à savoir son manque de transparence et de contact avec les habitants, motivent également sa candidature. "Ma liste, construite sur les thèmes de l'écoute et du partage, vise à maintenir une gestion rigoureuse des finances publiques", promet-il.
Une liste engagée pour l'avenir du village
Bien que son programme soit encore en élaboration, sa liste est déjà prête. Ne revendiquant aucune étiquette politique, son équipe se compose d'hommes et de femmes, de 20 à 74 ans, provenant de divers horizons.
Marty, un Montpitolois passionné de rugby, avance avec sa liste intitulée "Montpitol, un village pour tous, un avenir commun". Parmi ses priorités, il souhaite préserver le RPI, rénover certains bâtiments communaux et renforcer la représentation de Montpitol au sein de la communauté de communes.
Les élections municipales de 2026 approchent à grands pas et les enjeux sont cruciaux pour l'avenir de Montpitol. Avec un programme centré sur les besoins des habitants et l'engagement de sa liste, Christophe Marty pourrait bien redonner une dynamique positive à son village, un sujet dont s'est récemment fait l'écho le Journal La Dépêche.







