Le projet de budget de l'État pour 2026 a été approuvé par le Sénat le 15 décembre, marquant le début d'une semaine décisive pour l'exécutif. Le Premier ministre Sébastien Lecornu reste déterminé à établir un compromis parlementaire avant la fin de l'année, malgré des défis significatifs.
Après plusieurs semaines de discussions animées, les sénateurs ont voté, avec 187 voix pour et 109 contre, en faveur d'un projet de loi de finances largement modifié par la majorité sénatoriale, qui regroupe des représentants de la droite et du centre. Cette décision amorce un processus de négociation entre l'Assemblée nationale et le Sénat, alors que le texte proposé par les sénateurs servira de base pour les discussions en commission mixte paritaire (CMP) qui se tiendront ce vendredi.
Un enjeu politique de taille pour le gouvernement
Les discussions seront essentielles : si un compromis n'est pas trouvé, il sera nécessaire de prolonger les débats budgétaires en janvier, risquant ainsi une crise budgétaire pour l'État. Le chef du gouvernement a récemment promis une approche renouvelée pour la gestion des budgets, espérant éviter le recours à l'article 49.3, même en l'absence d'une majorité à l'Assemblée nationale.
Concernant le budget de la Sécurité sociale, un vote définitif est prévu mardi, après que l'Assemblée nationale a voté une version qui inclut plusieurs concessions à la gauche, signifiant un compromis potentiel essentiel pour la stabilité du gouvernement. Des experts en politiques publiques soulignent que la capacité du gouvernement à naviguer dans ces turbulences budgétaires sera cruciale pour sa crédibilité.
Selon une analyse récente du Le Monde, les enjeux de ce budget ne se limitent pas seulement aux chiffres, mais à l'avenir économique et social du pays, surtout dans un contexte international incertain. Les prochains jours seront déterminants pour l'exécutif, qui doit prouver sa capacité à gérer des problématiques budgétaires complexes tout en maintenant le dialogue avec diverses forces politiques.







