Un sondage réalisé par l'institut Verian pour la revue L’Hémicycle a mis en lumière l'impact limité de certaines personnalités célèbres sur le scrutin présidentiel de 2027. Dans ce contexte, Teddy Riner et Cyril Hanouna ont émergé comme des outsiders potentiels, mais leur attrait ne semble pas convaincre l'électorat français.
Dans cette étude, il est estimé que si le judoka Teddy Riner se portait candidat, il pourrait récolter seulement 3 % des voix, élaborant une position juste au-dessus de Nicolas Dupont-Aignan (2 %) et à égalité avec le communiste Fabien Roussel. D'un autre côté, Cyril Hanouna ne pourrait rassembler qu'1 % des suffrages, un score relativement faible comparé à des figures plus établies de la politique française.
Parmi les autres personnalités testées, Michel-Édouard Leclerc obtiendrait 2 %, tandis que Patrick Sébastien pourrait aussi revendiquer 2 % des intentions de vote. Ce résultat souligne l'idée que la tentation du clown, mentionnée par l'équipe de L’Hémicycle, ne semble pas séduire les Français. "Les électeurs se montrent réticents à l'idée de confier leur destin à des personnalités sans formation politique", résume l'institut.
Les analyses effectuées par Verian montrent que malgré la notoriété de ces figures publiques, leur impact sur les résultats du vote semble faible. Les résultats suggèrent que le Rassemblement national, sous la direction de Jordan Bardella, se démarque avec des intentions de vote allant de 35,5 % à 36,5 %, tandis que d'autres comme Édouard Philippe et Raphaël Glucksmann apparaissent comme des concurrents sérieux.
Cyril Hanouna avait, il y a quelques mois, alimenté les rumeurs sur une éventuelle candidature, avant de clarifier qu'il ne s'agissait que d'une blague. "Je préfère être président du Paris Saint-Germain plutôt que de la République", a-t-il récemment déclaré. De son côté, Michel-Édouard Leclerc a également nié toute ambition présidentielle, déclarant que le pouvoir ne l’intéresse pas. Patrick Sébastien, malgré sa volonté d’influer sur les discussions autour des élections, a affirmé ne pas envisager de se présenter.
L'enquête a été réalisée du 18 au 20 novembre 2025, et a impliqué un échantillon de 938 personnes inscrites sur les listes électorales, garantissant ainsi une certaine représentativité au niveau national.







