Thierry Saint, maire d’Éterville depuis 2014, annonce sa candidature pour un troisième mandat lors des élections de mars 2026. Âgé de 60 ans et fort d'une expérience de vingt-cinq ans dans la commune, cet ancien contrôleur de gestion souhaite continuer à développer les initiatives déjà mises en place tout en s'adaptant à l'augmentation de la population. Il a également été vice-président de Caen-la-Mer, où il a supervisé les mobilités.
Dressant un bilan positif de son mandat, Thierry Saint souligne plusieurs projets réalisés, tels que la construction d'une piste cyclable, l'établissement d'une maison de santé, ainsi que la rénovation d'infrastructures publiques. Cependant, il note aussi des défis, notamment la gestion de la fiscalité malgré les impacts de la pandémie et l'augmentation des coûts énergétiques, comme le rapportent plusieurs sources locales.
Dans une interview récente, il a exprimé son regret face à des projets avortés, notamment l'abandon de la construction d'un gymnase, qui avait reçu le soutien d'une majorité des citoyens et du conseil municipal. Il a déclaré : Ce projet aurait apporté beaucoup aux jeunes et aux familles de notre commune. C'est une occasion manquée pour Éterville.
En regardant vers l'avenir, le maire-candidat a des projets ambitieux. Il se concentre sur la revitalisation de zones mixtes alliant habitat, commerces et services près de la RD8, un projet qui devrait voir le jour prochainement. Il est essentiel d'attirer de nouveaux habitants pour générer des revenus supplémentaires,
déclare-t-il. Un autre projet prioritaire est la mise à niveau de la route de Verson, qui présente des risques pour les cyclistes et les conducteurs.
Saint travaille à la constitution d'une nouvelle liste électorale, où un tiers des candidats seront des anciens élus et deux tiers, des nouveaux visages. Pour ce dernier groupe, une formation spécifique sur le rôle d'élu sera proposée, visant à renforcer la compétence et l'engagement des futurs élus. Cette initiative s'inscrit dans une volonté de renouvellement et d'innovation au sein de la gouvernance locale. Comme le souligne le journal Ouest-France, ces changements visent à dynamiser la vie communale et à répondre aux attentes croissantes des citoyens.







