Lors du dernier conseil municipal du Pouzin, tenu le 24 novembre, la démission de Cécile Martin (DVD) a suscité de vives discussions. Le maire Christophe Vignal (PS), qui a tardé à agir, espérait que son ancienne adjointe décide de ne pas se représenter aux prochaines élections municipales, en 2025.
Au cours d'une séance consacrée à la question de la poursuite de ses fonctions, Cécile Martin a présenté un courrier qui a surpris tout le monde : une acceptation de sa démission datée du... 24 novembre 2035 ! Étrangement, ce document n'avait pas été reçu par le maire. Cet envoi singulier a permis à l'élue de contourner le vote sur sa démission.
Par la suite, Christophe Vignal a enfin reçu un autre courrier, correctement daté de 2025. Cette situation soulève des questions sur la gestion des documents par la préfecture. D'après des experts administratifs, un tel incident peut traduire des dysfonctionnements dans le traitement des demandes. Les nouvelles de cette situation ont été relayées par Le Monde, qui souligne l'importance d'une communication fluide entre les instances administratives et les élus locaux.
Ce mélange d'absurde et de bureaucratie a suscité des réactions mitigées parmi les membres du conseil et les citoyens, certains y voyant un phénomène comique, tandis que d'autres s’inquiètent de la sérieux de l'administration. Pour Cécile Martin, ce courrier a été salvateur et lui a permis de quitter la scène politique sans affronter un vote délicat.
Alors que le Pouzin se prépare pour d'importantes élections municipales, ce drame administratif interroge sur la confiance des citoyens envers leurs élus et la gestion de leur commune, comme l'évoquent de nombreuses institutions politiques en France dans des contextes similaires.







