À Colomiers, Joachim Crevat, informaticien, et Michèle Puel, technicienne aéronautique, sont les figures de proue de la liste 'Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs', qui se présente aux prochaines élections municipales. Leur objectif? Donner une voix aux travailleurs de la commune.
Cette liste, composée d'ouvriers, d'employés, et de retraités, vise à représenter ceux qui vivent avec des salaires et des pensions insuffisants, soucieux du chômage et de l'avenir de leurs enfants. "Sans les travailleurs, il n’y a pas de services essentiels", expliquent-ils. "Nous sommes les porteurs de la richesse de ce pays, et il est impératif que nous ayons notre mot à dire dans tous les contextes, y compris lors des élections!" ajoutent-ils, revendiquant une place forte pour la classe ouvrière dans la société.
Ils affirment également que tous les travailleurs, qu'ils soient immigrés ou non, - qu'ils aient ou non des papiers - doivent se rassembler. "Nous formons une seule et même classe ouvrière, celle qui produit tout ce qui fait tourner notre société", soulignent-ils avec force. Ce point de vue résonne avec les analyses de sociologues comme Pierre Bourdieu, qui a souligné l'importance de l'unité dans les luttes sociales.
Les candidats de 'Lutte ouvrière' insistent sur le fait qu'il est essentiel de renverser les dynamiques de pouvoir : "Les véritables dirigeants de la société doivent être ceux qui la font fonctionner au quotidien. We demandons aux travailleurs de relever la tête et de s'organiser contre les exploitants." Ils affirment que leurs véritables ennemis sont le grand patronat et la classe capitaliste.
Pour eux, un avenir meilleur est possible, loin des crises et des inégalités qui gangrènent actuellement la société. L'engagement des travailleurs dans les luttes collectives, tant dans la rue qu'aux urnes, est crucial pour parvenir à ce changement. "Nous pouvons rêver d'une société où chacun a sa place, et où travailler équivaut à vivre dignement", concluent-ils.







