Alors que Matignon a demandé aux membres du gouvernement de renoncer aux cartes de vœux en papier pour des raisons économiques, Henry Condamine, président du groupe Editor, propose de les fournir.
Dans un email adressé aux ministres, le Premier ministre Sébastien Lecornu a rappelé que l’envoi de cartes de vœux papier pour les fêtes de fin d'année était désormais interdit. Cette mesure vise à réduire les coûts, une préoccupation constante pour l'exécutif. "Il est demandé au gouvernement de ne pas envoyer de cartes de vœux papier pour 2026", précise cet email, qui a suscité des réactions variées.
Interrogé sur BFM TV, Henry Condamine a déclaré : "Nous avons décidé d'offrir ces cartes au gouvernement français". Selon lui, cette initiative constiturait seulement 0,5 % de la production de cartes du groupe. Condamine a ajouté : "Nous avons à cœur de contribuer à la réduction du déficit public, c'est un geste symbolique mais important".
Le groupe Editor a ainsi proposé 5 000 cartes de vœux destinées aux 34 ministères. En outre, il a mentionné des cartes innovantes, comprenant des QR codes permettant d'accéder à des vidéos personnalisées. Cette approche moderne viserait à allier tradition et innovation dans un contexte où le papier est de plus en plus mis de côté.
Des experts en communication publique estiment que cette initiative pourrait aussi renforcer l’image du gouvernement, en lui permettant de maintenir une connexion avec les citoyens tout en répondant à des préoccupations environnementales. Libération souligne que ce geste pourrait atténuer les critiques sur l'austérité.
Alors que d'autres secteurs continuent d'utiliser massivement les cartes de vœux, la réaction de Condamine pourrait ouvrir un débat sur l'image du gouvernement en période d'économies budgétaires. Pour avoir une vision globale de cette situation, il sera intéressant d'observer la réaction du public et des parties prenantes dans les jours à venir.







