Jacques Ripoche, maire de Rouans depuis 2020, a officiellement annoncé qu'il ne sollicitera pas un nouveau mandat lors des élections municipales de 2026. À 72 ans, l'élu dresse un bilan nuancé de son parcours, reconnu pour son engagement mais également pour la complexité des défis rencontrés.
Le maire décrit ses six années en fonction comme un véritable marathon. "Ces années ont été exigeantes", déclare-t-il, tout en prenant soin de préciser qu'il a mené à bien de nombreux projets en dépit d'un contexte économique difficile. Les retards d'avancement dans plusieurs initiatives ont parfois été frustrants, mais Jacques Ripoche insiste sur l'importance des progrès réalisés dans la commune, notamment en matière de transition écologique.
Avant de devenir maire, Ripoche n'avait jamais exercé de mandat local. Ancien ingénieur agronome ayant œuvré pendant près de vingt ans en Afrique, il se rappelle de son arrivée à la tête de la municipalité comme d'une aventure excitante, remportée avec une courte majorité de 26 voix. "J'ai accepté de prendre les rênes car on m'a proposé de conduire la liste", se remémore-t-il.
La gestion de la ville a demandé un investissement colossal en temps et en énergie, et des décisions difficiles ont été nécessaires pour composer avec un agenda chargé. "La réalité, c’est que les projets avancent moins vite qu’on l’imagine", précise-t-il, en insistant sur l'importance de la patience dans l'administration publique.
En tant que conseiller délégué au tourisme vert et au développement durable, il a également joué un rôle crucial dans la valorisation du territoire, réitérant l'importance d'une approche écologique dans l'articulation des projets locaux. Les enjeux liés à l'environnement sont devenus centraux dans son action politique.
Dans un avenir proche, Jacques Ripoche prévoit de consacrer plus de temps à sa famille, notamment à ses deux petits-enfants. Cette décision de se retirer de la politique n'est pas à prendre à la légère, mais il ressent le besoin de se recentrer sur ses priorités personnelles. Comme il le conclut, "c'est le moment idéal pour passer la main, tout en restant fier de mon parcours".
Pour plus d'informations, consultez l'article de Ouest-France.







