Brigitte Macron, Première dame de France, se trouve au cœur d'une polémique majeure après avoir qualifié de 'sales connes' des militantes féministes ayant interrompu un spectacle de l'humoriste Ary Abittan. Cette déclaration controversée a été révélée dans une vidéo, publiée puis retirée par Public, et a déclenché des réactions mitigées de la part de la classe politique et des activistes.
La scène s'est déroulée le 6 décembre, lorsque des membres du collectif #NousToutes ont protesté contre le retour sur scène d'Ary Abittan, accusé de viol en 2021. Bien qu’une enquête ait abouti à un non-lieu, le retour d'Abittan est controversé en raison de l'absence de consensus sur la manière de traiter les cas d'accusations de violences sexuelles.
De nombreux experts et intéressés ont exprimé leur indignation face aux propos tenus par Brigitte Macron. Des voix se sont élevées pour souligner que, même si l'humoriste bénéficie d'un statut légal de non-culpabilité, cela ne devrait pas diminuer la gravité des accusations portées à son encontre.
Des militantes féministes, comme celles de Osez le Féminisme, ont répondu en déclarant que les mots de la Première dame sont symptomatiques d'un mépris envers ceux qui dénoncent les violences faites aux femmes. Pour elles, ce type de langage ne fait qu'ajouter de la stigmatisation au combat déjà difficile pour obtenir justice et soutien.
Le soutien de Brigitte Macron à Ary Abittan témoigne d'une tension croissante autour des questions du féminisme et du traitement des affaires judiciaires concernant des personnalités publiques. Ce débat rappelle que le chemin vers une société plus égale et juste est encore semé d'embûches.







