Daniel Pilaudeau, ancien postier et représentant du parti Lutte Ouvrière, a annoncé sa candidature pour les élections municipales de 2026 à Sète, portant un message fort : "Il est temps que le camp des travailleurs se fasse entendre !" Sa liste, dénommée "Lutte ouvrière – Le camp des travailleurs", vise à donner une voix à ceux qui sont souvent oubliés dans le débat public.
Le candidat met en lumière un constat : "Notre société repose sur le travail des ouvriers, qui créent la richesse, mais qui n’en bénéficient pas réellement." Dans cette optique, il s'engage à constituer une liste composée non de politiciens professionnels, mais bien d'employés, chômeurs et retraités, tous issus du monde du travail.
Les thèmes de campagne de Pilaudeau seront vastes : amélioration des conditions de travail, lutte contre le nationalisme et le racisme, défense des droits des travailleurs étrangers, ainsi que la protection de la classe ouvrière contre les attaques du grand patronat. Son projet, selon ses dires, est de "donner une dignité aux travailleurs" et de faire remonter leurs préoccupations au cœur du débat municipal.
En 2020, Pilaudeau avait déjà tenté sa chance aux municipales à Sète, obtenant 93 voix (0,6 %), et avait également participé aux élections législatives de 2017 et 2022, sans succès. Malgré ses résultats modestes, il reste déterminé à porter la voix des travailleurs et entend se battre pour une cause qui lui tient à cœur.
Il fait partie désormais des six candidats déclarés à Sète, aux côtés d'Hervé Marquès, Sébastien Denaja, Laura Seguin, Sébastien Pacull et Pascal Pintre. Selon certains analystes politiques, la candidature de Pilaudeau pourrait apporter un vent de fraîcheur dans un paysage politique souvent dominé par les consignes traditionnelles.
Les enjeux économiques et sociaux à Sète sont considérables, notamment dans un contexte de crise où les droits des travailleurs sont fréquemment pointés du doigt. La plateforme de Pilaudeau vise à répondre à ces préoccupations en mobilisant les citoyens autour d'un projet commun. Si son message trouve un écho favorable, il pourrait relancer le débat sur la condition ouvrière et stimuler une prise de conscience au sein de la municipalité.







