Le président Emmanuel Macron a récemment rencontré Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, en présence de Sébastien Lecornu, dans un contexte où le gouvernement aspire à un consensus sur le budget de l'État pour 2026.
Selon Delphine Batho, députée écologiste, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) a été perçu comme un compromis nécessaire, bien qu'il n'aborde pas des problèmes cruciaux comme les déserts médicaux. Sur France Info, elle a affirmé : « La sagesse était d'approuver ce texte pour garantir la protection de la Sécurité sociale. »
La députée a aussi souligné la nécessité d’un minimum de stabilité dans le pays : « Nous devons aller de l'avant et voter un budget avant la fin de l'année. » Cependant, elle a exprimé ses craintes quant à la lenteur des discussions, notant qu'aucun progrès concret n'a été fait jusqu'à présent.
Dans ce cadre, les attentes d’adoption du budget avant décembre s'amenuisent, tandis que les possibilités d’une « loi spéciale » deviennent plus probables. Pour le gouvernement, cela soulève des interrogations sur l'impact économique, bien que certains experts estiment que l'économie française ne serait pas trop affectée si cette situation ne s'éternisait pas.
Les dernières négociations on fait émerger un consensus autour du budget de la Sécurité sociale, mais l'adoption du budget de l'État reste périlleuse. Le gouvernement doit encore dégager 4,5 milliards d'euros pour compenser les contributions à la Sécurité sociale, tout en maintenant un déficit public à 5 % du PIB pour 2026. Roland Lescure, ministre de l'Économie, a affirmé : « La barre est haute, mais une adoption reste envisageable, si chacun y met du sien. »
Les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir budgétaire de la France, alors que la pression monte à l'approche de la fin de l'année. Les discussions budgétaires pourraient encore évoluer, suivant les réactions des différents acteurs politiques. Selon le Figaro, la situation pourrait s'éclaircir si les parties prenaient des initiatives concrètes pour favoriser un dialogue constructif.







