Lors d'une apparition sur BFM Toulon Var le 12 décembre, le député RN de la 7e circonscription a confirmé son intention de briguer la mairie pour la quatrième fois. Boccaletti, figure emblématique du Rassemblement national dans le Var, est déjà bien connu pour ses précédentes tentatives infructueuses en 2008, 2014 et 2020.
"Je suis déterminé à me présenter aux élections municipales, soutenu par le Rassemblement national, la Droite Populaire et l'UDR d'Éric Ciotti... Notre liste inclura également des personnes sans étiquette politique," a-t-il déclaré.
En 2020, sa liste avait obtenu près de 23,6% des voix au second tour, se plaçant loin derrière le maire sortant, Jean-Sébastien Vialatte, qui avait été réélu avec 50,88% des suffrages. Jean-Sébastien Vialatte a également annoncé sa candidature pour un nouveau mandat.
Une vision pour Six-Fours
Boccaletti considère qu'il est temps de changer de cap pour la ville, bien qu'il reconnaisse certaines réussites dans le mandat de Vialatte. Il a souligné des préoccupations croissantes telles que l'insécurité, la bétonnisation excessive et la perte d'attractivité de la commune. "J'aime ma ville. Elle est importante pour moi et ma famille," a-t-il ajouté.
Le député projette d'augmenter le nombre de policiers municipaux tout en insistant sur leur formation et équipements appropriés. Son objectif serait de porter leur effectif à huit, équipés notamment de tasers, afin de renforcer la sécurité.
Élu député suite à la bonne performance du RN lors des dernières élections, Boccaletti a été vu comme un parlementaire très actif, revendiquant être parmi les plus présents à l'Assemblée nationale. Cependant, il doit faire face à un passé parfois controversé. En effet, il a des antécédents judiciaires, ayant été condamné pour "violence en réunion avec arme" en 2000 et ayant dirigé une librairie notoirement connue à Toulon.
Au sein de l'Assemblée, il est également membre de la commission de la défense, apportant son expertise à des questions cruciales autour de la sécurité nationale. Ce parcours, bien que critiqué par certains, fait de lui une figure à surveiller dans le paysage politique local.







