Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, se rend ce lundi à Dijon, à peine trois jours après l’incendie criminel dévastateur qui a touché le collège Champollion, situé dans le quartier sensible des Grésilles. Cet incident, qui a détruit une vingtaine de salles de classe, est suspecté d'être lié au narcotrafic qui gangrène cette zone, exacerbant les inquiétudes des autorités.
« Lorsque nous frappons les trafiquants, nous savons que des représailles sont à prévoir », a déclaré Nuñez, affirmant que le gouvernement français n'a aucune intention de céder face à la violence du narcotrafic. Il a donné son soutien aux parents et aux élèves, soulignant l'importance de la communauté éducative dans cette période difficile.
Le ministre de l’Éducation nationale, Édouard Geffray, a également exprimé son soutien, notant que « l’Éducation nationale est un corps, et toute blessure, même localisée, affecte l’ensemble ». Des responsables politiques, y compris le préfet de Côte-d’Or, craignent que cet acte ne soit une réponse à l’intensification des opérations policières contre le trafic de drogue dans le secteur.
Le collège Champollion fermé pour plusieurs mois
Suite à l’incendie survenu dans la nuit de vendredi à samedi, l'établissement scolaire restera fermé pendant plusieurs mois pour permettre des travaux de reconstruction. Les autorités promettent de déterminer rapidement comment organiser les cours pour le reste de l'année scolaire.
Cette situation alerte également les experts en sécurité publique qui s'inquiètent des conséquences potentielles de la montée de la violence liée au narcotrafic. Une criminologue de l'Université de Dijon, le Dr. Clara Pichard, affirme que « des actes de cette nature révèlent des tensions croissantes au sein des réseaux de trafic, influençant la sécurité des établissements scolaires ». Cette déclaration souligne l'importance de l'intervention des autorités et de l'engagement communautaire pour faire face à cette menace.
En somme, le ministre Nuñez a bien indiqué que les défis posés par le narcotrafic ne intimident pas la France. Les événements récents doivent servir de catalyseur à une action plus déterminée et coordonnée, comme l'indique un rapport du Parisien. Le gouvernement doit intensifier ses efforts pour sécuriser les zones touchées tout en soutenant les initiatives éducatives dans la région.







