Lors d'une intervention sur RTL le 24 décembre, Sébastien Chenu, vice-président de l’Assemblée nationale, a répondu à Roselyne Bachelot après qu'elle ait tourné en dérision Jordan Bardella lors de l'émission "Quelle époque !". Chenu a déclaré que Bachelot était "plus efficace" en tant que chroniqueuse que comme femme politique, arguant qu'elle aurait pu faire preuve de davantage d'élégance.
Cette polémique a émergé suite à un échange où Bachelot s'est moquée de Bardella à propos de son énergie, suscitant rires et approbations sur le plateau. En effet, le 13 décembre, lors du même programme, Roselyne Bachelot, en réponse à une question sur la vitalité politique de Bardella, avait lâché un: "Au secours. Oh, le cirage de pompe", ce qui a provoqué une réaction visible de contempt chez ce dernier.
Sébastien Lecornu, le Premier ministre, a également ironisé sur l'énergie de Marine Le Pen lors de la séance des Questions au gouvernement, ajoutant une couche à cette ambiance où l'humour semble être devenu un outil politisé. Chenu, admirant la capacité de Bardella à mener des combats politiques, a souligné la nécessité d'une attitude plus respectueuse dans ce type d'échange.
Roselyne Bachelot, pour sa part, a défendu son approche, affirmant dans une interview sur Franceinfo que sa dérision à l'égard de Bardella était justifiée et en aucun cas inappropriée. Franceinfo l’a rapportée déclarant : "Je l’atomise par la dérision", montrant ainsi sa volonté de dépeindre les politiciens de manière humoristique, ce qui, selon elle, fait partie du jeu médiatique.
Au-delà du simple échange d'insultes, cette confrontation soulève des questions sur la place de l'humour dans le discours politique, une thématique qui trouve écho dans les analyses de nombreux observateurs. L'expression d’un désaccord est devenue une forme de spectacle, exaltant une atmosphère où le ridicule semble désormais jouer un rôle central. Les enjeux politiques, à la lumière des commentaires sarcastiques et des critiques personnelles, reflètent une tendance qui s'installe peu à peu sur le devant de la scène médiatique.







