Le 18 décembre 2025, l’A84 a été fermée dans le sens Rennes-Caen suite à une mobilisation des agriculteurs, orchestrée par la Coordination rurale. Cette action de protestation a été signalée peu après midi, lorsque Bison futé a annoncé la coupure entre l'échangeur n°41 Saint-Martin des Besaces et le périphérique de Caen.
Les entrées sur l’A84 ont été interdites aux niveaux de Coulvain-Vire (échangeur n°42), Aunay-sur-Odon (échangeur n°43), Villers-Bocage (échangeur n°44), Saint-Martin-des-Besaces (échangeur n°41), et Monts-en-Bessin (échangeur n°45). Les automobilistes doivent désormais quitter l’A84 à Caumont-l’Eventé - Saint-Martin-des-Besaces, où une déviation a été mise en place via la D675 direction Caen, pour éviter le blocage.
D’autres incidents liés aux manifestations ont été rapportés, notamment un déchargement de pneus sur toutes les voies dans le sens Rennes-Caen, à la hauteur de Noyers-Bocage. Ces actions témoignent de la montée de la colère parmi les agriculteurs, qui se mobilisent pour faire entendre leurs revendications.
À Caen, de nombreux tracteurs convergent vers le boulevard périphérique, générant des retards supplémentaires pour les usagers de la route. Bison futé appelle à une vigilance accrue en approchant cette zone surpeuplée.
Les agriculteurs protestent notamment contre l'abattage total de troupeaux de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse, ainsi que contre les accords de libre-échange avec le Mercosur et la réforme de la Politique agricole commune (Pac). Selon des experts du secteur, ces décisions pourraient avoir des impacts dévastateurs sur le paysage agricole français. Comme l'indique un représentant du syndicat, "Nous sommes face à une situation alarmante qui nécessite l’attention immédiate des autorités compétentes".
Cette mobilisation, qui a été largement couverte par des médias tels que Le Monde et Le Figaro, met en lumière les enjeux cruciaux auxquels font face les agriculteurs aujourd'hui. Des voix s’élèvent pour demander un soutien concret de la part du gouvernement afin d'éviter un effondrement du secteur agricole.







