Lorsque la question d'un héritage immobilier se pose, des désaccords peuvent rapidement éclore, surtout si un ou plusieurs héritiers s'opposent à la vente d'un bien en indivision. Cette situation, délicate et parfois source de tensions, exige des solutions juridiques adaptées.
Causes populaires d'opposition à la vente
Les raisons qui poussent un héritier à refuser la vente d'un bien en indivision sont nombreuses :
- Absence de réponse à l'option successorale : Certains héritiers peuvent manquer de réactivité face aux démarches du notaire.
- Désaccord sur la valorisation du bien : Les opinions divergent quant à la valeur immobilière, ce qui complique la décision.
- Conflits sur le choix du notaire : Des divergences de choix peuvent créer des blocages notables.
- Recel successoral : Des héritiers peuvent dissimuler des biens ou manipuler les clauses testamentaires.
Surmonter l'impasse : les étapes à envisager
Pour briser le statu quo, la législation a mis en place plusieurs recours : selon l’article 6 de la loi n°2009-526 du 12 mai 2009, si deux tiers des co-indivisaires souhaitent vendre, ils peuvent entreprendre des démarches judiciaires.
En cas de désaccord persistant, après un délai de trois mois d'inaction, le Tribunal de grande instance pourra être saisi pour statuer sur la vente. Généralement, si l'intérêt collectif est en jeu, le tribunal favorise la décision de vente, même si cela peut mener à une vente aux enchères, limitant ainsi l'influence des parties en désaccord.
Sanctions potentielles pour l'héritier récalcitrant
L'héritier qui cause le litige peut être contraint à verser des indemnisations aux coindivisaires, y compris pour les frais d'entretien ou d'autres dépenses liées au bien. De plus, un juge peut reconsidérer sa position dans la succession, ce qui pourrait affecter ses droits de succession.







