À l'approche des fêtes, la grippe aviaire soulève des craintes, notamment en France où des cas ont été signalés dans cinq départements du Sud-Ouest. Les amateurs de volailles, comme la dinde et le chapon, ainsi que du foie gras peuvent-ils célébrer sans crainte ? Les experts répondent.
Des assurances rassurantes de l'Anses
Les gourmets peuvent se réjouir : l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a confirmé qu'il n'y a aucun marqueur de virulence pour les humains dans le virus actuellement détecté. Les produits avicoles, y compris la viande, les œufs et le foie gras, ne présentent pas de risque d'infection pour les consommateurs.
Le ministre de la Santé a appuyé ces conclusions en précisant que la transmission du virus aviaire à l'homme via les aliments est extrêmement rare. Les rapports de l'Anses confirment que la souche H5N1 identifiée en France ne pose pas de danger pour la santé humaine.
Une précaution nécessaire pour les travailleurs
Bien que la consommation de volailles soit sûre, les personnes travaillant directement dans les élevages doivent rester vigilantes. L'Anses indique qu'il existe un risque d'infection respiratoire lors de la manipulation d'animaux infectés. Les recommandations sanitaires sont donc de mise pour ces professionnels, même si, jusqu'à présent, aucun cas d'infection humaine n'a été rapporté dans ces milieux.
Limitation des échanges internationaux
Malgré l'absence de risque pour le consommateur, de nombreux pays, notamment en Asie et en Afrique, ont imposé des restrictions sur l'importation de produits avicoles français. Ces mesures visent à protéger les élevages plutôt que de répondre à des préoccupations pour la santé humaine. Thierry Pineau, directeur santé animale à l'INRA, souligne que même avec ces précautions, il n'existe pas de risque zéro de propagation du virus.







