L'assurance-vie : un outil polyvalent pour la transmission
L'assurance-vie se présente comme un double atout, à la fois comme un placement financier et un mécanisme de transmission de patrimoine. Lors du décès du souscripteur, le capital est transféré directement aux bénéficiaires désignés, souvent sans imposition, en particulier pour le conjoint ou le partenaire de pacs. De plus, les frères et sœurs peuvent bénéficier d'exonérations sous certaines conditions.
La flexibilité des bénéficiaires est l'un des grands avantages de l'assurance-vie. Les souscripteurs peuvent modifier à tout moment les personnes désignées comme bénéficiaires. Néanmoins, il est crucial d’informer ces derniers de leur désignation, car un accord formel doit être réalisé, soit par un avenant, soit par un acte signé par toutes les parties.
Le Plan d'Épargne Retraite (PER) : une autre voie efficace
Le Plan d'Épargne Retraite (PER) a été développé pour permettre à chacun de se constituer un complément de revenus à la retraite. Un des principaux avantages du PER comparé à l'assurance-vie est que les versements effectués sont déductibles des revenus imposables. À la sortie, le capital ou la rente est soumis à l'impôt, mais le PER incorpore également une clause de bénéficiaire utile pour la transmission.
Bénéficiaires et fiscalité : en désignant votre conjoint ou un partenaire de pacs comme bénéficiaire, le capital transmis est exempt de taxes, similaire à l'assurance-vie. Pour d'autres bénéficiaires, chacun peut recevoir jusqu'à 152 500 € sans droits, à condition que le titulaire du PER décède avant 70 ans. Passé ce seuil, les droits de succession s'appliquent, avec un abattement de 30 500 € commun pour tous les bénéficiaires.







