Lors des débats sur le budget de la Sécurité sociale, le 5 décembre, les députés ont massivement rejeté une proposition visant à augmenter les cotisations salariales des apprentis. Cette décision, adoptée par 275 voix contre seulement 2, témoigne d'un consensus large allant de la gauche à l'extrême droite. Les parlementaires ont unanimement qualifié cette mesure de 'injuste', la qualifiant de taxe sur les plus vulnérables de notre société.
Gabriel Attal, ancien Premier ministre et actuel chef du parti Renaissance, a exprimé son incompréhension face à la présentation d'une telle mesure par le gouvernement. Il a déclaré : 'Il est pour le moins déroutant que cette proposition ait été mise sur la table'. Cette décision s'inscrit dans un contexte où la protection des jeunes en apprentissage est devenue une priorité, notamment suite à des discussions récurrentes sur les conditions de travail et de rémunération des apprentis.
Des experts en économie et en sciences sociales estiment que taxer davantage les apprentis nuirait à leur insertion sur le marché du travail, lesquels sont déjà confrontés à des défis économiques importants. La suppression de ces cotisations pourrait également favoriser une dynamique positive pour les employeurs, encourageant ainsi le recrutement de jeunes talents. Selon une étude publiée par l’INSEE, « les politiques de soutien à l'apprentissage sont cruciales pour assurer la compétitivité de notre économie », rappelant l'importance d'un engagement politique fort en ce sens.
Pourtant, certains critiques avancent que le gouvernement devrait trouver d'autres sources de financement pour sa sécurité sociale, tout en maintenant un équilibre juste entre contribution et soutien aux jeunes. Le sujet reste donc au cœur des discussions politiques, et l'avenir des mesures proposées demeure incertain.







