Le projet de contournement sud-ouest de Cherbourg-en-Cotentin est devenu un sujet de discorde au sein du Conseil départemental de la Manche. Lors de la réunion du 10 décembre 2025, Jacques Coquelin, maire de Valognes et vice-président en charge des finances, a exprimé son opposition, refusant ainsi de voter aux côtés de ses collègues. Ce positionnement semble refléter une inquiétude croissante quant aux implications financières et environnementales du projet.
Les inquiétudes ont été mises en avant lors d'une précédente assemblée, où plusieurs élus et conseillers de l'opposition ont souligné le manque de consensus autour des avantages du contournement, tant sur le plan économique qu'écologique. Le projet, destiné à fluidifier le trafic autour de Cherbourg, aura des impacts significatifs sur les territoires voisins, selon les experts en transport. Le Collectif des Élus du Cotentin a également osé lever le débat en public en affirmant que les bénéfices annoncés étaient trop souvent exagérés.
Durant la réunion du 12 décembre, plusieurs intervenants ont évoqué la nécessité d'une approche plus durable, plaidant pour une réévaluation des méthodes de transport existantes au lieu de nouvelles infrastructures. L'économiste Marie Dupont a rappelé que "la priorité devrait être donnée aux solutions qui minimisent l'empreinte carbone". Des propositions alternatives, comme l'amélioration des transports en commun et le développement des pistes cyclables, sont également sur la table.
Environnement et finances, tels sont les enjeux mêlés qui, selon Coquelin, méritent une attention particulière avant de trancher définitivement sur le contournement. La lutte pour un développement équilibré et respectueux de l'environnement continue, et cette opposition pourrait marquer un tournant dans les politiques futures de transport dans la région. Comme l'affirme un article de Ouest-France, "le choix du développement doit impérativement s'accompagner d'une réflexion sur sa durabilité".







