À partir du 16 décembre, la Caisse d’allocations familiales (CAF) distribuera la tant attendue prime de Noël, touchant environ 2,2 millions de foyers à travers la France. Ce coup de pouce financier est destiné aux plus précaires, notamment ceux bénéficiant du RSA ou d'allocations de solidarité.
Cette aide se décline selon la composition familiale, une personne seule sans enfant percevant ainsi 152,45 euros, tandis qu'un couple avec quatre enfants pourra recevoir jusqu'à 442,11 euros. Un couple avec deux enfants se verra attribuer un montant de 320,15 euros, tandis qu'un parent isolé avec deux enfants recevra 274,41 euros. Selon la CAF, il est important de noter que cette prime n'est pas soumise à l'imposition.
Un système automatisé pour un soutien rapide
Le versement de la prime est automatiquement effectué pour les bénéficiaires du RSA et les chômeurs en fin de droits, sans qu'ils aient à faire de démarches supplémentaires. Ce dispositif a été instauré en 1998 par le gouvernement de Lionel Jospin à la suite de mobilisations des chômeurs. Depuis, il a toujours été reconduit, apportant un soutien indispensable aux ménages en difficulté.
Le projet de budget pour 2026 avait initialement suggéré de restreindre cette prime aux seuls parents, une idée rapidement rejetée par de nombreux députés qui y ont vu une mesure trop restrictive. Jean-Pierre Farandou, ministre du Travail, a reconnu que cette proposition pouvait sembler discutable, tout en plaidant pour un certain recentrage des aides publiques.
Pour de nombreuses familles, cette prime de Noël est perçue comme un soulagement, surtout en période de fêtes où les dépenses peuvent rapidement grimper. Selon des experts, cette aide représente un filet de sécurité dans un contexte économique incertain. Les bénéficiaires espèrent que ce soutien sera maintenu pour les années à venir, alors que la situation économique continue d'évoluer.







