Lors d'un vote récent, l'Assemblée nationale a décidé de rétablir une restriction sur la durée des arrêts de travail, stipulant qu'un premier arrêt ne pourra excéder un mois. Les renouvellements pourront aller jusqu'à deux mois, mais les médecins auront la possibilité de déroger à cette règle si la situation de leur patient le justifie, comme l’indique Le Monde.
Cette mesure, qui avait été supprimée par le Sénat, provoque un vif débat parmi les professionnels de la santé et les responsables politiques. Les sénateurs avaient argumenté que limiter la durée des prescriptions pouvait entraîner une surcharge des consultations, dans un contexte déjà critique de l'accès aux soins en France. Pourtant, les députés ont affirmé que cette décision pourrait encourager un mieux-être à long terme et réduire les abus, soutenus par des experts comme le Dr. Martin Durand, qui souligne l'importance d'un cadre structuré pour les arrêts maladie.
Dans le projet initial du gouvernement, les députés avaient également proposé que la durée d'un premier arrêt soit de 15 jours pour un médecin de ville et 30 jours pour un prestataire hospitalier, mais ils ont finalement choisi de l'inscrire clairement dans la loi. Actuellement, il n'existe pas de durée maximale d'arrêt maladie, bien que des recommandations soient données pour certaines pathologies.
Les assurés bénéficient néanmoins d'un plafond d'indemnités journalières fixées à 360 jours sur une période de trois ans, illustrant ainsi les défis financiers et médicaux que le système de santé français doit encore relever. L’avenir des arrêts de travail sera donc à surveiller attentivement, car ces mesures pourraient avoir un impact significatif sur le quotidien des Français et le fonctionnement des établissements de santé.







