Le 7 avril 2024, à Livarot, la situation a rapidement dégénéré lors de l’intervention de trois pompiers appelés pour un cas de suicide. La victime présumée, une femme de 57 ans sous curatelle, a attaqué les secouristes avec un couteau de cuisine, provoquant une situation dangereuse. Le pompier le plus exposé a réussi à éviter le coup de la lame en se décalant sur le côté, témoigne-t-il, soulignant la gravité de l’incident.
Convoquée devant le tribunal de Lisieux le 4 décembre 2025, la femme a été condamnée à une peine de sursis probatoire. Ce verdict a suscité des réactions, non seulement au sein des services de secours, mais aussi parmi les experts en santé mentale et droit pénal. Selon le Dr. Aurélien Dupont, psychiatre de la région, "les personnes en situation de détresse psychologique nécessitent un soutien approprié plutôt qu’un système judiciaire qui peut sembler inadapté". Cette agression met en lumière la nécessité d’une approche plus humaine dans la gestion de la santé mentale, tout en alertant sur les risques encourus par les intervenants en cas d'urgence.
Des incidents similaires ont été observés à travers toute la France, faisant écho à la formation des pompiers pour les situations de crise. Le site Le Monde a récemment publié un article sur l importance de la sensibilisation dans la formation des équipes.
Il est crucial que les discussions autour de la santé mentale soient accompagnées de vrai changement et d'une prise de conscience collective. Les pompiers, les secours et le grand public doivent travailler ensemble pour créer un environnement plus sûr et compréhensif.







