En pleine tourmente médiatique, Sarah Dzafce, la Miss Finlande, a été contrainte de rendre sa couronne à peine trois mois après son couronnement. La jeune femme a été critiquée pour un geste jugé raciste, immortalisé sur une photo où elle s'étire les yeux avec les doigts, accompagnée de la légende « en train de manger chinois ».
Ce moment, partagé sur les réseaux sociaux, a enflé en une polémique qui dépasse les frontières finlandaises. Les organisateurs du concours de beauté ont réagi rapidement, annonçant lors d'une conférence de presse que le titre de Miss Finlande lui avait été retiré. "Les événements récents ont provoqué une grande tristesse et de l'inquiétude, tant en Finlande que dans le monde entier. Ce contenu était offensant et contraire aux valeurs de notre concours", a indiqué le comité, soulignant la nécessité de reconnaître et de respecter la diversité culturelle.
Dès la révélation de cette image, des voix s'élevaient pour dénoncer le racisme anti-asiatique qui persiste dans de nombreuses sociétés. Le journal Le Parisien a abordé cette problématique, soulignant que de tels actes banalisent le racisme et nuisent non seulement aux individus, mais également à l'image d'ensemble d'une culture.
Face à ces accusations, Sarah Dzafce a tenté de se défendre en affirmant qu'elle se massait les tempes en raison de maux de tête. Toutefois, lors de sa confession publique, elle a présenté des excuses, reconnaissant que "le racisme n’est en aucun cas acceptable". Ces mots témoignent d'une prise de conscience, une démarche que certains experts considèrent comme indispensable : "La reconnaissance de ses erreurs et la volonté de sensibiliser les autres est un premier pas vers l'éducation", a déclaré un spécialiste en sociologie.
Suite à cette décision, Tara Lehtonen, première dauphine du concours, a été désignée nouvelle Miss Finlande. "Je m'engage à porter ce titre avec fierté et un respect profond pour la communauté", a-t-elle déclaré sur son compte Instagram.
La situation de Miss Finlande soulève des questions cruciales sur le racisme dans les concours de beauté et sur les responsabilités qui incombent aux figures publiques. Des discussions nécessaires émergent, non seulement en Finlande, mais aussi à l'échelle internationale, sur comment aborder et traiter ces incidents afin d'éduquer les générations futures.







