Une tragédie s'est abattue sur la capitale taïwanaise, Taipei, lorsqu'un homme armé d'un couteau a tué trois personnes et blessé cinq autres dans le métro. L'attaque, qui a eu lieu dans les stations de la Gare centrale et de Zhongshan, a secoué la population et suscité une vague d'inquiétude concernant la sécurité publique.
Selon le rapport des pompiers, l'assaillant, âgé de 27 ans, a trouvé la mort par suicide après avoir tenté d'échapper aux autorités. Le Premier ministre Cho Jung-tai a qualifié ces actes de "délibérés", tout en précisant que le mobile de cette violence demeurait flou. Cette situation tragique a notamment eu lieu alors que des témoins ont rapporté que le suspect était vêtu d'un gilet pare-balles et portait un masque à gaz, avant de lancer des cocktails Molotov dans la station principale.
Un témoin, qui a souhaité rester anonyme, a relaté : "Au début, j'ai cru à un exercice, puis j'ai vu un individu brandir un couteau et lancer des grenades fumigènes". Les images diffusées par les médias locaux montrent des scènes de chaos, incluant un épais nuage de fumée blanche enveloppant une zone du métro. Les autorités désignent la situation comme une crise sans précédent dans un pays reconnu pour sa sécurité.
Les mesures de sécurité ont été considérablement renforcées dans toute l'île après cet incident, notamment dans les stations de métro, gares et aéroports. Le maire de Taipei, Chiang Wan-an, a exprimé sa préoccupation face à cette escalade de violence. "Nous devons garantir la sécurité de nos concitoyens", a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d'un suivi vigilant dans cette affaire.
Face à ces événements tragiques, le président Lai Ching-te a promis que les autorités agiraient rapidement pour clarifier les détails de cette affaire. Il a ajouté : "Nous n'aurons aucune indulgence. La sécurité de notre peuple est notre priorité". Les experts s'interrogent aussi sur l'état de santé mentale de l'assaillant, soulignant que des antécédents de refus de service militaire peuvent être des indicateurs préoccupants. Ce drame rappelle à tous la complexité des enjeux de sécurité qui existent même dans les sociétés les plus sûres.







